Trouvez le photographe de mariage recommandée par les Galeries Lafayette.

GRAPPLING.FR


Définition
Le Grappling est un sport de combat apparenté à une forme de lutte, où les percutions sont prohibées, dont le but est de soumettre son adversaire par une technique de finalisation (étranglement, luxation, pression musculaire, etc...).

En compétition, les combats commencent debout où chaque pratiquant tente soit :
- de soumettre son opposant en restant debout (cas rare)
- d'amener au sol son adversaire, 2 cas se présentent :
     -> un des 2 protagoniste effectue une projection auquel cas l'exécutant se retrouve souvent au dessus de son adversaire une fois au sol (l'exécution d'une projection avec contròle au sol un certain temps est gratifié de points dans la plupart des compétitions)
     -> un de 2 participants choisit volontairement d'aller au sol en se retrouvant en dessous (généralement il met son adversaire en garde ou demi-garde ou bien il s'assied ou se met à 4 pattes). Certaines compétitions (ex: ADCC) délivre des points de pénalités si les compétiteurs adoptent cette attitude.

Une fois au sol, chacun tente de soumettre l'autre par différentes techniques de soumission (strangulation, clés d'articulation, etc...) autorisées par le réglement de la compétition auquel les compétiteurs participent.
Si toutefois, aucun abandon ou arrèt de l'arbitre n'est survenu avant la limite du temps imposées à chaque combat, le gagnant est celui ayant marqué le plus de points. Le système des points est propre à chaque compétition et discipline. En cas d'égalité, suivant les règlements, le vainqueur peut ètre nommé par le(s) arbitre(s) ou une prologation peut ètre accordée.

On nomme grappler un pratiquant de Grappling par opposition au striker qui utilise des techniques de percussions.

lien intéressant : http://fr.wikipedia.org/wiki/Grappling



Les différentes disciplines de Grappling
Quel que soit la discipline, il existe deux facons de pratiquer le Grappling : avec ou sans kimono.
Les disciplines les plus répandues utilisant le kimono sont :
- le judo/ju-jitsu
- le jiu-jitsu brésilien
- le sambo

Les disciplines les plus répandues n'utilisant pas le port du kimono sont :
- la luta livre
- la lutte gréco-romaine
- la lutte libre
- la lutte mongole
- la lutte sénégalaise



Compétitions de Grappling les plus prestigieuses
- ADCC (Abu Dhabi Combat Club) (la localisation change tous les 2 ans à chaque édition)
- Grappler Quest (Etats-Unis)
- L.A. Sub-X (Etats-Unis)
- B.I.G. ou Brussel International Grappling (Belgique)

En France, les compétitions les plus connus sont :
- F.I.G.H.T. ou France International Grappling Hero's Tournament (précédement appelé Open International de Grappling de Paris)
- V.I.C. ou Vivacité International Cup (Grigny 91)



Règlement international du Grappling
RÈGLES GENERALES


Article 1 - Mission
Le Comité Mondial de Grappling (CMG) a été créé sous l’autorité de la Fédération Internationale des Luttes Associées (FILA) dans le but de promouvoir le développement de ce sport et le bien-être physique et mental des athlètes le pratiquant. Son but est de faire du grappling une discipline attractive pour le public et d’en réglementer la pratique à travers le monde afin de lui obtenir, à terme, un statut olympique.


Article 2 - Philosophie
Le grappling est un sport hybride, à mi-chemin entre la lutte et le jujistu, dont l’art consiste à forcer l’adversaire à reconnaître qu’il ne peut se défaire d’une prise sans se blesser. Le Comité Mondial de Grappling estime que cette manière d’accepter leur propre défaite est tout à fait honorable pour les athlètes. Ces derniers doivent toutefois être correctement informés des actions et réactions à adopter dans les différentes situations de soumission. Conformément à la philosophie générale du sport, il leur est demandé d’honorer les valeurs de sportivité et de fair-play afin de ne jamais blesser intentionnellement leurs adversaires.


Article 3 - Objectifs
Se référant aux Statuts et différents règlements de la FILA, le présent Règlement constitue le cadre général régissant le sport du grappling et a pour objectifs de :
Article 4 - Application du règlement
Les règles définies dans ce document doivent être appliquées à tous les événements sanctionnés par la FILA afin d’assurer une sécurité optimale des athlètes et un sain développement de la discipline. Il est important de rappeler que la licence FILA est obligatoire pour toutes les compétitions internationales de Grappling auxquelles participent plus de deux pays. Toutes les compétitions internationales doivent être annoncées à la FILA et inscrites à son calendrier officiel. L’assurance accident de la FILA ne répondra que pour les compétitions inscrites au calendrier.


Article 5 - Conditions sanitaires
Les lutteurs infectés par le virus VIH/SIDA ne sont pas autorisés à participer aux compétitions de grappling et les membres du personnel médical infectés par ce même virus ne peuvent pas administrer des soins aux lutteurs qui saignent.


Article 6 - Arrêt pour blessure
Le Juge-arbitre doit interrompre le match et demander un arrêt pour blessure si un lutteur est temporairement blessé (oeil poché, choc frontal, etc.). La somme de ces temps d’arrêt ne peut pas excéder 5 minutes par athlète. S’il lui semble qu’un lutteur essaie d’éviter une action/soumission en simulant une blessure, le Juge-arbitre doit prononcer un « catch ».

En cas de saignement, le Juge-arbitre doit immédiatement interrompre l’action et faire intervenir les premiers secours. Il en va de la responsabilité du chef du personnel médical de déterminer si le saignement a été efficacement stoppé et si le lutteur est en mesure de reprendre le combat ou non. Par ailleurs, toutes les taches de sang doivent être éliminées des tapis, des tenues de compétition et de la peau à l’aide d’une solution médicale appropriée. La compétition peut reprendre une fois que le matériel utilisé pour nettoyer le sang a été placé dans des containers réservés aux matériaux contaminés et que la solution médicale a séché.


Article 7 - Perte de poids
En ce qui concerne la perte de poids sur les lieux de compétition, la FILA a adopté les règles suivantes : la pratique de la déshydratation ou de la restriction calorique excessive, l’utilisation de diurétiques, de vomitifs, de laxatifs ainsi que les vomissements auto-infligés sont strictement interdits. Les lutteurs âgés de moins de 18 ans n’ont pas le droit d’accéder au sauna ou aux bains de vapeur sur le site de compétition et ne peuvent pas porter de vêtements de sudation.

L’application de ces règles est placée sous la responsabilité du comité de compétition dont les décisions ne pourront être discutées. Une première tentative de violation des règles entraînera la suspension du lutteur de la compétition concernée et une seconde tentative lui interdira l’accès à toutes les compétitions sanctionnées par la FILA pour une durée d’un an. Le Comité Exécutif auditionnera tous les cas de récidive et appliquera les sanctions prévues par les règlements de la FILA. Tout individu assistant un lutteur dans une pratique de perte de poids interdite sera sujet aux mêmes sanctions que le lutteur en question.



SYSTÈME DE COMPETITION


Article 8 - Système de compétition
Le système de compétition est basé sur un tableau à double élimination. Le placement dans ce tableau est déterminé par tirage au sort au moment de la pesée. Le lutteur qui gagne son match continue dans le tableau jusqu’à ce qu’il ne reste plus que deux lutteurs invaincus. Ces derniers disputeront la finale pour la première et la deuxième place. Les lutteurs qui perdent leur premier combat sont placés au sommet du tableau de repêchage au fur et à mesure de leur élimination. Lorsque les deux finalistes ont été déterminés, la compétition recommence avec le tableau des repêchages selon l’élimination directe. Les deux derniers lutteurs restant disputeront la finale pour la troisième et quatrième place. Les autres lutteurs seront placés en fonction des points de classement reçus à chaque match.


Article 9 - Examen médical et pesée
Des espaces séparés pour hommes et femmes doivent être installés pour le contrôle médical et la pesée. Les lutteurs doivent porter un suspensoir et les lutteuses un soutien-gorge de sport et des shorts de compétition. Le personnel médical est le seul habilité à décider si les lutteurs sont aptes à participer à la compétition. Il doit les examiner afin de détecter d’éventuelles affections cutanées et autres problèmes médicaux tels que coupures, écorchures, etc. Une fois examinés et marqués à cet effet, les lutteurs peuvent se rendre à la pesée.

La pesée s’effectue dans un espace réglementé près du site de compétition dont l’accès est limité aux participants, entraîneurs (munis de cartes d’entraîneurs officielles FILA), Juges-arbitres, personnel médical et personnel de pesée. Les compétiteurs sont autorisés à contrôler leur poids sur des balances autant de fois qu’ils le souhaitent durant le temps imparti pour la pesée et aucune tolérance de poids ne leur sera accordée.


Article 10 - Tirage au sort
Après que les lutteurs aient été pesés et qu’un officiel de la pesée ait inscrit leur poids sur le formulaire de pesée ainsi que sur leur épaule/main, les lutteurs tirent au sort un numéro qui déterminera leur position dans le tableau de compétition. L’officiel de la pesée devra également inscrire ce numéro sur le formulaire de pesée. Le tirage au sort doit être effectué à la table de pesée, à côté des balances, de façon manuelle ou par ordinateur.


Article 11 - Points techniques
Les points techniques que les lutteurs reçoivent pour leurs matchs déterminent leur classement final. Ils sont également utilisés pour déterminer le classement lors des compétitions par équipe.
Article 12 - Procédure de tournoi
Les participants s’enregistrent aux tables d’inscription appropriées et reçoivent un formulaire de pesée/laissez-passer. Ils se rendent ensuite à la pesée et sont libres jusqu’au début des compétitions. L’enregistrement des lutteurs dure au maximum 2 heures et le contrôle médical au maximum 1 heure. Pour toutes les compétitions, il n’y a qu’une seule pesée par catégorie de poids qui a généralement lieu à 18h00 la veille des compétitions et dure au maximum 1 heure.



STRUCTURE MATÉRIELLE


Article 13 - Catégories d’âge et de poids
Tous les lutteurs doivent être en mesure de fournir un document officiel attestant leur âge et leur identité. Tout lutteur essayant de concourir dans une classe d’âge inférieure à la sienne sera automatiquement disqualifié de la compétition. Les lutteurs qui violeront cette règle à plusieurs reprises pourront voir leur affiliation à la FILA supprimée.
Article 14 - Enregistrement vidéo
L’enregistrement vidéo des matchs est obligatoire pour toutes les compétitions internationales. La table de visionnage des vidéos et la caméra devront être placées au bord du tapis et être supervisées par un caméraman et un officiel FILA. L’entraîneur qui souhaite contester une décision dispose de 15 secondes pour le faire auprès de la table de match. A la fin de l’action, le Juge-arbitre doit interrompre le match et discuter avec le juge de tapis afin de déterminer la décision correcte. Cette discussion ne doit pas durer plus de deux minutes. Les entraîneurs doivent rester dans leur coin respectif pendant toute la durée de la procédure. Une décision ne peut être discutée qu’une seule fois par combat. Si aucune preuve vidéo ne peut être apportée, la décision originale du Juge-arbitre est appliquée.


Article 15 - Tenue et apparence des lutteurs
A la pesée, un officiel FILA devra contrôler que chaque lutteur répond aux présentes exigences. Les lutteurs doivent être prévenus à la pesée que si leur apparence n’est pas correcte, ils ne pourront pas participer à la compétition. Si un lutteur se présente sur le tapis avec une apparence non conforme aux exigences de la FILA, il disposera d’une minute pour améliorer son apparence, sans quoi il perdra le match par forfait.


Article 16 - Tapis
Les tapis de compétition doivent posséder un cercle de 9 mètres de diamètre bordé d’une surface de protection d’1,50 mètre. Le centre des tapis doit contenir un cercle d’1 mètre de diamètre qui servira de point de départ pour les deux adversaires. Ces tapis doivent être utilisés pour toutes les compétitions sanctionnées par La FILA sans aucune exception ou substitut.


Article 17 - Service médical
Tout organisateur d’une compétition FILA est responsable de fournir un service médical qui aura pour tâche de réaliser tous les examens médicaux ainsi que d’apporter une surveillance médicale durant tout l’événement. Le service médical sera placé sous l’autorité du médecin chef désigné par la FILA. Durant la compétition, le service médical devra être prêt à intervenir dans le cas d’un accident ou d’une blessure et décider si le lutteur est apte à continuer le match ou non. Le médecin chef FILA dispose de la pleine autorité pour interrompre un match s’il estime que l’un des deux lutteurs est en danger immédiat. Le chef du personnel médical peut également stopper un match s’il estime qu’un lutteur est inapte à continuer le match. En aucun cas, un lutteur ne pourra quitter le tapis, sauf dans le cas d’une blessure sérieuse demandant une assistance médicale immédiate. En cas de blessure, l’arbitre doit immédiatement interrompre le match et demander au chef du personnel médical d’intervenir.


CORPS D’ARBITRAGE


Article 18 - Composition
Tous les matchs de grappling sont arbitrés par un Juge-arbitre unique et un juge de tapis, tous deux certifiés par la FILA. Les décisions du Juge-arbitre sont prioritaires, mais ce dernier peut consulter le juge de tapis en cas de besoin. La nomination du corps d’arbitrage pour chaque match se fait par tirage au sort et le remplacement d’un Juge-arbitre durant un match est strictement interdit, sauf en cas de maladie sérieuse attestée par un médecin.

Pour les compétitions internationales sanctionnées par la FILA, les membre du corps d’arbitrage ne peuvent être de la même nationalité ou arbitrer les matchs comportant des lutteurs de leur nation.


Article 19 - Tenue du corps d’arbitrage
Le Juge-arbitre et le juge de tapis doivent être vêtus d’un pantalon et d’un polo/T-shirt noirs et porter des chaussures de sport noires. Le Juge-arbitre doit porter à son poignet gauche une manchette de couleur rouge et à son poignet droit une manchette de couleur bleue.


Article 20 - Fonctions générales
Le corps d’arbitrage doit accomplir toutes les fonctions décrites dans le présent règlement, et dans certains cas, celles établies pour l’organisation de compétitions particulières. La fonction principale du Juge-arbitre consiste à faire débuter et interrompre un match, attribuer les points et imposer les pénalités afin de déterminer le vainqueur et le perdant de façon légitime. Pour se faire, il doit utiliser le vocabulaire et les signes de base de la FILA. Le Juge-arbitre et juge de tapis ne sont pas autorisés à parler à qui que ce soit durant un match, sauf s’ils doivent se consulter afin d’exécuter leurs fonctions correctement.

Tous les points attribués par le Juge-arbitre doivent être annoncés au public par le juge de tapis soit par un signe de la main, soit par des plaquettes ou par un tableau d’affichage manuel ou électronique. Ce dernier doit également tenir le décompte des prises exécutées par les deux adversaires, ainsi que les points et les avertissements pour passivité sur la feuille de match. A la fin du match, le Juge-arbitre et le juge de tapis doivent signer la feuille de match. Si le match ne se termine pas par un « catch » ou par une soumission, le juge de tapis, en fonction des points marqués, doit communiquer le résultat au Juge-arbitre afin qu’il puisse déclarer le vainqueur.


Article 21 - Le Juge-arbitre
Le Juge-arbitre est responsable de la bonne conduite du match sur le tapis, qu’il doit diriger selon les règles officielles de la FILA. Il doit obtenir le respect des lutteurs et exercer une pleine autorité sur eux afin qu’ils obéissent immédiatement à ses ordres et instructions. De façon similaire, il doit conduire le match sans tolérer d’intervention extérieure inopportune. Après l’exécution d’une prise (si elle est valide et si elle a été exécutée dans les limites du tapis), il doit indiquer avec ses doigts le nombre de points attribués en levant le bras correspondant à la couleur du lutteur qui a marqué.

Devoirs du Juge-arbitre :


Article 22 - Le juge de tapis
Le juge de tapis doit suivre le match attentivement et ne se laisser distraire sous aucun prétexte. A la suite de chaque action et sur la base des indications du Juge-arbitre, il doit reporter les points techniques attribués sur la feuille de match ainsi que sur le tableau d’affichage placé à côté de lui. Le tableau d’affichage doit être visible aussi bien par les spectateurs que par les lutteurs.

Il doit inscrire un P sur la feuille de match à chaque fois qu’un lutteur reçoit un avertissement pour passivité et marquer de manière appropriée les avertissements pour fuite de tapis, prises illégales ou reprise incorrecte dans la colonne du lutteur en faute. La feuille de match doit également clairement indiquer le temps écoulé dans les cas de victoire par « catch », supériorité technique, abandon, etc. A la fin du match, il doit signer la feuille de match et mettre en évidence le résultat en traçant le nom du perdant et en entourant celui du vainqueur.


LE MATCH


Article 23 - Durée du match
Les matchs des benjamins et des écoliers se déroulent sur une période de 4 minutes. Les matchs des cadets et de juniors se déroulent sur une période de 5 minutes et ceux des seniors sur une période de 6 minutes.


Article 24 - Annonce et début du match
Les noms des deux lutteurs seront clairement annoncés au tapis. Ces derniers seront appelés trois fois, avec un intervalle d’au moins 30 secondes entre chaque appel. Si après le troisième appel, le lutteur ne s’est pas présenté sur le tapis, il sera disqualifié et son adversaire gagnera par forfait.

Une fois leur nom appelé, les lutteurs s’annoncent à la table de match et attendent au coin correspondant à la couleur qui leur a été assignée. Le Juge-arbitre se tient dans le rond central et demande à chaque lutteur de lever les deux bras et de présenter son mouchoir dans sa main droite. Il les inspecte alors pour s’assurer qu’aucun n’est recouvert d’une substance grasse ou collante ou ne transpire.

Une fois l’inspection du Juge-arbitre terminée, les lutteurs se saluent, se serrent la main et commencent le match au coup de sifflet.


Article 25 - Définition des positions de lutte
    - Position de reprise neutre
Chaque période ainsi que la première période de prolongations débute en position neutre. Les deux lutteurs se tiennent l’un en face de l’autre, les deux pieds dans le rond central. Dans la position de reprise neutre, aucun des deux lutteurs n’a le contrôle.

La position de reprise neutre est ordonnée : 1) lorsque aucun des lutteurs n’a gagné l’avantage en position debout, mais que tous les deux sont sortis des limites du tapis et 2) lorsque un lutteur a forcé l’autre à sortir des limites du tapis, mais n’a pas réussi à le contrôler à terre.

    - Position de reprise en garde ouverte
Une position de reprise en garde ouverte s’effectue au centre du tapis dans la position suivante : le lutteur dessous se positionne sur le dos, les mains posées sur ses cuisses et les pieds à plat sur le tapis dans le rond central. Le lutteur dessus se tient à genoux devant les pieds de son adversaire et place les mains sur ses genoux. Une fois que la position est approuvée par le Juge-arbitre, le match reprend à son coup de sifflet.

La position de reprise en garde ouverte est ordonnée lorsque les deux lutteurs sortent des limites du tapis et qu’un des lutteurs est maintenu dans une position de soumission pendant au moins 3 secondes. Dans la reprise en garde ouverte, toutes les positions de contrôle dominant peuvent être marquées à nouveau.


    - Position de reprise en domination
Une position de reprise en domination s’effectue au centre du tapis dans la position suivante : le lutteur dessous se positionne sur le dos et le lutteur dessus se place en position de contrôle dominant (coudes et genoux plaqués sur le tapis et tronc collé sur le lutteur dessous). La position de reprise en domination est ordonnée lorsqu’un lutteur a reçu des points pour l’une des positions de contrôle dominant (immobilisation totale, latérale ou arrière avec deux crochets) et que l’action est sortie des limites du tapis, mais qu’il a gardé le contrôle sur son adversaire. Dans la reprise en domination, seuls les points pour immobilisation totale et immobilisation arrière avec deux crochets peuvent être marqués, car l’action recommence en position latérale.


Note : Si un lutteur essaie d’amener l’action hors des limites du tapis afin d’échapper à une tentative de soumission, le lutteur en fuite perdra le match par « catch ».


Article 26 - Points attribués aux actions et prises
    - Contrôle à terre (2 points)
Lutteur qui, à partir d’une position neutre, amène les points d’appui de son adversaire à terre et maintient le contrôle pendant au moins 3 secondes. Lorsque le contrôle à terre est établi en bordure de tapis, un point d’appui au moins doit être dans les limites. Un lutteur faisant face à une tentative de soumission ne peut obtenir le contrôle à terre à moins qu’il ne s’échappe de la soumission et maintienne son adversaire sous contrôle pendant 3 secondes.

    - Jetés (3 et 5 points)
Jeté à 3 points : toute prise de faible amplitude qui, à partir d’une position neutre ou d’une position au sol, met l’adversaire en danger et maintient le contrôle pendant au moins 3 secondes. Jeté à 5 points : toute prise de grande amplitude qui, à partir d’une position neutre ou d’une position au sol, met l’adversaire en danger et maintient le contrôle pendant au moins 3 secondes.

    - Positions de contrôle dominant (3, 4 et 5 points)
Les positions de contrôle dominant se réinitialisent si le lutteur dessus perd le contrôle et que le lutteur dessous parvient à établir une demi-garde ou une garde complète pendant au moins 3 secondes.     - Renversé (2 points)
Lorsque le lutteur dessous s’échappe d’une position d’infériorité et parvient à maintenir le contrôle de son adversaire.

    - Fuite (1 point)
Lorsque le lutteur du dessous s’échappe du contrôle de son adversaire et se remet debout, face à son adversaire.

    - Avantage sur Soumission Complète
Lorsqu’un lutteur fait une tentative de soumission et met son adversaire en danger, le Juge-arbitre signale le point avantage sur soumission. Ces points seront comptabilisés durant le match et pris en compte en cas de prolongations.


Article 27 - Prolongations
Les prolongations commencent à la fin du temps réglementaire en cas de match nul. Tous les avertissements et pénalités reçus durant le temps réglementaire sont maintenus pendant les prolongations.

    - Première période de prolongations
La première période de prolongations dure la moitié d’une période normale. Le premier lutteur qui marque un point technique est déclaré vainqueur. Si le score est toujours nul à la fin de la première période de prolongations, le match se poursuit dans la deuxième période de prolongations. Le choix de reprendre le combat en position de garde ouverte ou en position neutre est déterminé par l’analyse successive des éléments suivants, faute de quoi le Juge-arbitre procède à un tirage au sort en lançant une pièce :     - Deuxième période de prolongations
Il n’y a pas de limite de temps pour la deuxième période de prolongations. La période reprend systématiquement en position de garde ouverte et le premier lutteur qui marque un point technique remporte le match. Les actions suivantes compteront pour 1 point :

INFRACTIONS TECHNIQUES


Article 28 - Passivité
Le devoir des lutteurs consiste à être constamment en action afin d’améliorer leur position ou de soumettre leur adversaire et à faire en sorte que l’action reste dans les limites du tapis. Lorsque le Juge-arbitre constate qu’un lutteur se montre passif, il doit d’abord essayer de le stimuler par des commandes verbales (« Open rouge/bleu ») sans interrompre le match. Si le lutteur ne change pas d’attitude malgré son intervention, le Juge-arbitre doit lui indiquer sa passivité en levant le bras correspondant à la couleur du lutteur, arrêter le match et prononcer l’avertissement. Chaque avertissement doit être reporté sur la feuille de match.

Le premier avertissement pour passivité est verbal et sans conséquences, le deuxième et le troisième donnent 1 point à l’adversaire, le quatrième donne 2 points à l’adversaire et le cinquième conduit à la disqualification. Si un lutteur reçoit deux avertissements pour passivité consécutifs, son adversaire aura le choix de la reprise en position neutre ou en position de garde ouverte.

Types d’attitudes passives : Fuite de tapis
Un lutteur qui utilise intentionnellement la limite du tapis pour empêcher une tentative de soumission est considéré comme passif et reçoit un avertissement. S’il recourt à cette tactique de manière répétitive, le Juge-arbitre pourra prononcer un « catch ».

Fuite de prise
Debout : Si un lutteur empêche délibérément l’action d’avoir lieu, il reçoit un avertissement pour passivité et le combat est repris en position neutre. Au sol : Si un lutteur empêche délibérément le combat à terre, il reçoit un avertissement pour passivité et le combat est repris en position de garde ouverte.


Article 29 - Prises illégales
Toutes les infractions tombent sous l’autorité du Juge-arbitre. Si les actions de l’un ou des deux lutteurs violent le code de l’éthique et de la sportivité de la FILA, le Juge-arbitre peut décider de les disqualifier du match ou de la compétition. Le Juge-arbitre doit rapporter tous les violateurs en vue d’une révision de leur affiliation à la FILA/CMG.

La première infraction donne 1 point à l’adversaire, la deuxième donne 2 points à l’adversaire et la troisième conduit à la disqualification du lutteur en tort. Si un lutteur se blesse à la suite d’une prise illégale et ne peut continuer le match, le lutteur qui a causé la blessure perd le match.

Types de prises illégales :
Restrictions concernant les classes d’âge :

Les écoliers et les benjamins ne sont pas autorisés à pratiquer des doubles clefs à la nuque, des crochepieds ou des blocages des pieds. Les cadets et les juniors ne sont pas autorisés à pratiquer des crochepieds et des blocages des pieds


Article 30 - Positions potentiellement dangereuses
Lorsqu’un lutteur est dans une position qui le met en danger, mais qui ne résulte pas d’une tentative de soumission effective, le Juge-arbitre a le devoir de siffler et d’interrompre le match. Il doit signaler la position potentiellement dangereuse et faire reprendre le match dans la dernière position établie, conformément aux critères de reprise de combat. Si un lutteur abuse de la règle concernant les positions potentiellement dangereuses, il recevra un avertissement pour passivité et les points d’appréciation de la soumission seront attribués à son adversaire.


Article 31 - Infractions supplémentaires
    - Attaque avant le sifflet de l’arbitre
La première et la deuxième attaque avant le coup de sifflet conduisent à un avertissement. La troisième et les suivantes donnent 1 point à l’adversaire.

    - Position de départ incorrecte
Un lutteur qui se met dans une position de départ incorrecte dans le but de prendre l’avantage ou de ne pas respecter les instructions du Juge-arbitre tombe sous la règle de l’attaque avant le sifflet de l’arbitre.

    - Quitter le tapis sans permission
Un lutteur doit recevoir la permission du Juge-arbitre avant de quitter le tapis pendant un match. Dans le cas contraire, il lui sera donné un avertissement pour passivité.


Article 32 - Code d’éthique et de sportivité
Le Comité Mondial de Grappling se réfère au Code d’éthique de la FILA et condamne toute forme d’agression, de violence ou d’harcèlement (notamment sexuel) sur le site de compétition. Il est attendu des participants qu’ils se respectent et qu’ils traitent les Juges-arbitres, entraîneurs, membres du personnel et spectateurs avec le même respect. Tout comportement violant ces principes engendrera une disqualification de la compétition et une révision de l’affiliation à la FILA. Tout acte anti-sportif devra être rapporté au chef des Juges-arbitres et au directeur du tournoi afin qu’ils puissent prendre leurs dispositions.

Par ailleurs, tous les participants acceptent de se soumettre au Règlement Antidopage de la FILA et au Code Mondial Antidopage.


Article 33 - Changements de règles et modifications
Le Comité Mondial de Grappling, en accord avec la FILA, se réserve le droit à tout moment d’effectuer les changements ou mises à jour nécessaires aux présentes règles. En cas de litige quant à leur application, il est précisé que seule la version française fera foi.

Les participants aux compétitions de grappling acceptent de ne pas recourir aux tribunaux civils en cas de litige. Tout différend sera arbitré en première instance par le Comité Mondial de Grappling, l’organe de recours étant le Comité Exécutif de la FILA. Si aucun accord n’est trouvé, la partie qui le désire pourra faire appel en dernière instance, à ses frais, devant le Tribunal Arbitral International (TAS) établi à Lausanne, Suisse.


GLOSSAIRE


Amplitude : hauteur de l’arc formé par un jeté.

Annonce du match : début du match quand les deux lutteurs ont été appelés au tapis.

Cadet : classe d’âge allant de 13 à 15 ans.

Catch : lorsqu’en observant une tentative de soumission, un arbitre sent que le lutteur ne pourra pas se défaire de la prise sans se blesser.

Catégories d’âge : la classe d’âge dans laquelle un lutteur est placé, en fonction de sa date de naissance.

Catégories de poids : classes dans lesquelles les participants sont placés en fonction de leur poids en livres ou en kilogrammes.

Chef d’appariement : la personne chargée du secrétariat de compétition.

Chef du personnel médical : la personne responsable du personnel médical pour un événement.

Coordinateur de l’événement : le représentant du Comité Mondial de Grappling responsable de la supervision et de la coordination de l'événement. Dispose de la décision finale pour tout sujet à controverse.

Directeur de l’événement : personne responsable du Comité d’Organisation pour les événements locaux.

Disqualification : lorsqu’un lutteur est banni de la compétition pour une des raisons spécifiées.

Examen médical : examen avant la pesée durant lequel les participants sont contrôlés par l’équipe médicale pour d’éventuelles maladies contagieuses ou problèmes dermatologiques.

Feuille de match : feuille sur laquelle les points pour les actions et les prises, ainsi que les pénalités et infractions sont inscrits et comptabilisés.

Forfait : lorsqu’un lutteur ne se présente pas sur le tapis pour le match annoncé.

Forfait médical : lorsqu’un lutteur ne peut pas commencer ou continuer un match pour des raisons de blessure ou de maladie.

Fuite de prise : lorsqu’un lutteur évite le contact avec son adversaire pour l’empêcher d’initier ou d’exécuter une prise.

Fuite de tapis : lorsqu’un lutteur utilise intentionnellement la limite du tapis pour empêcher son adversaire de marquer ou de le soumettre.

Juge-arbitre : responsable sur le tapis dont la fonction est de conduire le match, d’initier et de terminer les actions, de déterminer les positions de reprise et de signaler les points attribués au juge de tapis.

Juge de tapis : personne chargée d’assister l’arbitre et d’inscrire les points sur la feuille de match.

Junior : catégorie d’âge allant de 16 à 18 ans.

Mise en danger : un lutteur est mis en danger quand, suite à un jeté, il retombe les épaules à terre. Les jetés visant à heurter la tête ou le cou sont considérés illégaux.

Officiel d’appariement : officiel responsable d’apparier les participants et d’enregistrer les résultats des matchs.

Passivité : le fait d’être passif durant un match est passible d’avertissement et de pénalités de points.

Position neutre : aucun des lutteurs n’a le contrôle. Les lutteurs se tiennent au centre du tapis, les pieds d’appui dans le rond central.

Premier choix : le lutteur qui gagne le premier choix a la possibilité de choisir le côté qu’il veut saisir pour la position dessus/dessous dans la deuxième période de prolongations.

Prolongations : à la fin du temps réglementaire, en cas de match nul. Il y a deux périodes de prolongations.

Repos obligatoire : règle selon laquelle un lutteur doit pouvoir disposer d’au moins 30 minutes de repos avant le match suivant.

Tirage au sort : attribution d’un numéro au lutteur lors de la pesée. Ce numéro détermine sa position dans le tableau de compétition.

Senior : catégorie d’âge de 20 ans et plus.

Victoire par décision : lorsque l’écart à la victoire est de moins de 10 points.

Victoire par décision majeure : lorsque l’écart à la victoire est de 10 points ou plus.

Victoire par forfait : lorsqu’un lutteur est incapable de continuer le match pour des raisons de blessure, son adversaire remporte le match. Une blessure résultant d’une prise illégale conduit à la disqualification du lutteur qui a initié la prise.

Victoire par soumission : lorsqu’un lutteur est pris dans une situation de soumission de laquelle il ne pourra sortir sans blessure et qu’il demande l’arrêt du match par signal verbal ou par tape sur le tapis.

source : http://www.fila-wrestling.com/images/documents/grappling/Reglement_International_de_Grappling.pdf (format PDF)